Des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament sont représentées sur les voussures. Le lendemain, Leclerc adresse une proclamation à la population : Pendant la lutte gigantesque de quatre années menée derrière le général de Gaulle, la flèche de votre cathédrale est demeurée notre obsession. Les vitraux du triforium représentent les ancêtres du Christ suivant la généalogie que donne Luc dans son évangile. Ce dernier a d'ailleurs sauvé la cathédrale en consolidant le pilier qui soutient la haute tour et la flèche. La rosace perd alors, du point de vue extérieur du moins, tout son effet de grâce et de légèreté. Le portail représente la Parousie de Yahweh par l’Apocalypse et la gloire de Yahweh est sculptée sous la forme symbolique d’un dais (la Jérusalem céleste) qui sera le refuge du Juste (Isaïe : 4,5-6). Dans la chapelle de la Croix ou de Sainte-Catherine, cinq statues… ». Elle s'appuie sur un document[54] daté de 1459, qui donne les règles de la corporation, certainement beaucoup plus ancienne, des tailleurs de pierre de Strasbourg. Ils sont suivis, là où les arêtiers se rejoignent, par quatre autres escaliers, et enfin par la corbeille et la croix. Le nom du maître d'œuvre n'est pas connu non plus. Copyright © 2011 – 2020 Strasbourg Photo – Tous Droits Réservés. La couleur blanche est l'antithèse du noir et la synthèse de toutes les couleurs. Ces rayons ont été commentés et étudiés par Maurice Rosart[57], qui pense que le phénomène a été voulu, le dessin du vitrail se focalisant selon lui sur le pied gauche du personnage représenté, alors que l'astronome André Heck rapporte, lui, dans une de ses publications « une haute probabilité qu'il s'agisse d'un hasard » sur la base d'une étude de Louis Tschaen[58] qui évoque un phénomène ayant « beaucoup de chances d'avoir un caractère purement accidentel » et un « concours de circonstances » à « l'effet particulièrement heureux[° 9] ». Une seconde flèche fut construite en 1496 par Maître Jacques de Landshut. Il signe son œuvre par un « H » qui se retrouve sur la rampe et sur la clef sous la corbeille. Pour réaliser le point culminant de l’édifice, Hültz a l’idée géniale d’élever une pyramide à huit pans (8 pour changer! Il est représenté sous les traits d'un jeune homme séduisant dont le dos s'ouvre : on en voit sortir des crapauds et des serpents, mais aucune des jeunes filles naïves auxquelles il s'adresse ne le remarque. Il est à l'origine de nombreuses légendes. C'est la couleur du cœur et de l'amour universel. Les plans originaux sont, comme pour la plupart des plans, attribués au Maître Erwin. Ce portail est plus récent que la construction principale, datant de l’époque française. Le 20 mars 2007 la copie de la statue de la Synagogue avait été vandalisée, une partie de sa lance brisée et sa main arrachée. Cet attentat fut déjoué par l'arrestation de ce groupe à Francfort à quelques jours du Nouvel An. Nous sommes en 1793, les passions révolutionnaires enflamment tout le pays et Strasbourg n’y fait pas exception. Ainsi a-t-on volontiers évoqué une hauteur de cent cinquante-neuf mètres pour la flèche de l'église Saint-Olaf de Tallinn, en Livonie, donnée que l'on sait à présent totalement erronée[21]. Le grès bigarré (appelé aussi grès bariolé ou grès à Voltzia dont les variations de teintes sont dues aux variations d’oxydes de fer) à grains très fins est plus tendre et se prête mieux à la sculpture[22]. quelqu’un pourrait m’eclairer? Elles sont l'une des dernières manifestations du style gothique en France. Celle-ci, achevée en 1310, s'élevait alors à cent soixante mètre au-dessus du sol et celle-là, en 1315, à cent soixante-quatre mètres. ]C'est l'histoire qu'on raconte dans la ville de Strasbourg,Les nuits d'été, quand, lune et étoiles éteintes,Le vin rhénan est bu, et que les fées fument des couronnes en boucles[...] ». Il dresse la nouvelle façade gothique et la rosace au-dessus du portail d'entrée. Les colonnes dépassant la tour peuvent ainsi donner une impression de continuité. En ré- Le 8 horizontal de l’homme couché accède à la verticalité avec cette tour. Un joyau de l'art gothique La cathédrale de Strasbourg s'impose d'abord par sa hauteur : sa flèche, achevée en 1439, est la plus haute de la chrétienté. Et sur lui reposera l'esprit du Seigneur. Il hisse sur la flèche cet énorme bonnet phrygien en tôle rouge qui y demeura jusqu’en 1802 et que les Strasbourgeois appelèrent en dialecte alsacien, le « kàffeewärmer » (la chaufferette à café). Terminée en 1439, la flèche de la tour nord culmine à 142,11 mètres au-dessus du sol, et c'est la plus haute flèche construite au Moyen Âge qui ait subsisté jusqu'à nos jours. Une tour octogonale surmontée par une flèche ressemblant à une stalagmite en dentelle de grès fait culminer la cathédrale de Strasbourg à 142,8 mètres du sol. Il s'agit d'une réalisation innovante et exceptionnelle. Elle est réservée à la prière et à l’adoration du Saint-Sacrement. Raymond le photobooth au Carnaval de Strasbourg, Strasbourg sous la neige : les photos 2021, Photos de travaux industriels : dans les entrailles de l’Unité de Valorisation énergétique SUEZ de Sausheim, Le rayon vert de la cathédrale de Strasbourg, Des urbanistes proposent de garder l'A35 surélevée. L'architecte Johann Knauth (1864-1924) est l'auteur en 1904 du vestibule néo-gothique, avec ses voûtes ajourées, sur le flanc gauche de la cathédrale (côté nord). En 1823, sous la Restauration on place une statue équestre de Louis XIV sculptée par Jean Vallastre dans la niche vide du quatrième contrefort de la façade. La petite sculpture d'un chien est à remarquer sur la rampe des escaliers, qui rappellerait selon une légende, l'habitude du prêcheur Jean Geiler de Kaysersberg de venir accompagné de son chien. Les voûtes d'ogives, les plus anciennes de la cathédrale, sont très bombées, faisant ressembler chacune des quatre travées à des coupoles. La Cathédrale de Beauvais n’a donc jamais été l’édifice le plus haut de son époque. La flèche et la tour ont pratiquement été construites d’un seul jet, mais sous la direction de deux maîtres d’œuvre successifs : Ulrich d’Ensingen pour la tour et Jean Hültz pour la flèche. Elles sont des établissements publics du culte, c'est-à-dire des établissements publics, dotés de la personnalité juridique de droit public, chargés de veiller à l’entretien des édifices cultuels et d’administrer les biens et revenus affectés à l’exercice du culte, en réglant les dépenses et en assurant les moyens d’y pourvoir[51]. Vers 1220, un architecte français arrive à Strasbourg avec ses artisans et initie le changement de style de l'édifice. Ils représentent les douze apôtres, sainte Madeleine et sainte Marthe. Le beffroi qui abrite dix cloches sur seize, est situé au-dessus de la galerie des apôtres, entre les deux tours de la façade. Pour les financer, il met en place le « Straßburger Münster-Verein » (qui deviendra après 1918 la Société des amis de la cathédrale de Strasbourg) qui organise des levées de fonds auprès de donateurs privés. Merci pour cette réponse précise et votre contribution à ce sujet ! Au-dessus du roi Salomon, règne la figure du Christ en gloire de l’Apocalypse ou du Jugement dernier, tenant dans sa main gauche le globe terrestre et surmonté d’un dais figurant la future Jérusalem céleste, le seul « Juste » étant le Seigneur (Ecclésiastique : 18,2) qui apparaît au somment du portail en tant que juge. Il s'agit d'une traduction libre de l'allemand Schlagton et de l'anglais Strike tone. Escalier à vis gemellée dans un des 4 « Schnecken ». Le tympan du portail principal, à l'Ouest, est entouré de statues de prophètes et de martyrs, et a pour thème la Passion du Christ. Le chantier de la nouvelle cathédrale commence sur les fondations de la construction précédente et ne s'achève que plusieurs siècles plus tard, en 1439. Les travaux complexes de consolidation durent de 1906 à 1926. Extérieur et intérieure de la flèche de la Cathédrale de Strasbourg. Non loin, un personnage articulé, curiosité de l'orgue Silbermann, les Rohraff, étaient manipulés par l'organiste, afin de maintenir la foule éveillée lors des longs sermons, et notamment en injuriant le prêcheur[réf. Après l'incendie de 1176 qui détruit les parties orientales de la cathédrale, Henri d'Asuel dit Hasenbourg, nouvel évêque de Strasbourg de 1180 à 1190, décide la construction d'une quatrième cathédrale, devant être plus belle que celle de Bâle, qui vient d'être achevée. En 1793, les révolutionnaires, par la bouche d'un aventurier originaire de Lyon, séminariste défroqué, jacobin et membre de la Convention nationale nommé Antoine Téterel, exigent qu’on démolisse la flèche de la cathédrale de Strasbourg jusqu'à la hauteur de la plate-forme. Depuis le dernier trimestre 2004, le chœur est réaménagé sur décision de Mgr Joseph Doré, archevêque, afin de le rendre conforme aux aspirations liturgiques du concile Vatican II. Les thèses de Luther sont affichées dès 1518 aux portes de la cathédrale et les écrits luthériens se propagèrent rapidement grâce aux imprimeurs. Le 4 octobre 1801, la cathédrale est rendue aux catholiques et à partir de 1813 débutent les grands travaux de restauration. Sur la première plate-forme, située à (66 mètres) de haut, se trouve un refuge abritant notamment un mécanisme d'horloge et quelques pièces de la cathédrale exposées. La chaire était recouverte jusqu'au début du XXe siècle par un grand rabat-voix qui fut déposé. Il réalise en lui une unité ignorant le morcellement du temps à travers son appartenance à l’Éternité, une et totale. Depuis la plate-forme, si l'on est patient, on peut distinguer l'Aubette, le musée d'art moderne, le barrage Vauban, le palais des Rohan, l'église Saint-Paul, la place Broglie, la place de la République, le parc de l'Orangerie, le parc de la Citadelle, la gare de Strasbourg et les bâtiments du Conseil de l'Europe (le palais de l'Europe, la Cour européenne des droits de l'homme et le siège du Parlement, reconnaissable à son hémicycle). Le plan de la flèche laisse apparaître une structure quasi-moléculaire On distingue parfaitement les 8 arêtes de la pyramide, qui soutiennent les escaliers permettant l’ascension finale.Illustration provenant de « La Cathédrale de Strasbourg » de Michel Zehnacker aux éditions Alsatia. Il aura fallu des techniques plus modernes de quatre siècles pour ces exploits. Le chœur est meublé de quinze stalles en chêne, datant de 1692. Une mauvaise lecture du nom d'une donatrice, Savina, et un jeu de mot entre pierres dures et Steinbach a fait naître au XIXe siècle, à la suite de la biographie d'Erwin de Seteinbach romancée par Goethe, la légende selon laquelle l'architecte aurait eu une fille, Sabine de Steinbach, et qu'à sa mort celle-ci aurait dû achever son travail. Les arcades ou galeries latérales destinées à cacher les boutiques des marchands ont été construites de 1772 à 1779 par l'architecte Jean-Laurent Goetz. Par beau temps, il est possible de voir au-delà de la ville. D’aucuns ont voulu y voir un symbolisme de la réalisation du Grand œuvre alchimique : la Voie courte dite du Pauvre ou Voie sèche et la Voie longue, dite Voie riche ou Voie humide ou encore les deux phases principales du Grand œuvre alchimique « il siégera comme fondeur… il les affinera comme or et argent » (Malachie : 3,3) : l’œuvre au rouge et l'œuvre au noir. Cette chaire a été réalisée entre 1485 et 1487 pour Jean Geiler de Kaysersberg par le sculpteur et maître d'œuvre Hans Hammer et porte la date de 1485. L'architecte Gustave Klotz (1810-1880) restitue, à la suite des dégâts causés par les bombardements de la guerre de 1870, une tour de croisée néo-romane pendant la période d'annexion à l'Empire allemand. Le pilier central du bras nord est cylindrique. Très flatté et curieux, il entra dans la cathédrale pour voir si d'autres sculptures le représentaient à l'intérieur. Sabine Bengel, historienne de l’art de l’Œuvre Notre-Dame (Photo Emeline Burckel / Rue89 Strasbourg / cc) L'orgue actuel compte trois claviers pour quarante-sept jeux et est reconnu comme un très bon instrument. La nef s'élève sur trois étages et contient une riche collection de vitraux. L'Œuvre Notre-Dame projette de réaménager la plate-forme vers 2017. Une dernière précision sur Ulm : sa flèche permet de voir à quoi aurait dû ressembler celle de Strasbourg lorsque l’édification de la flèche a été décidée. Proposer une correction . Une cathédrale est élevée par l'évêque Arbogast, à la fin du VIIe siècle[° 1], sur la base d'un temple dédié à la Sainte Vierge, mais aucun vestige n'a été conservé jusqu'à aujourd'hui[8]. Le haut de la tour et le bas de la flèche… On distingue la galerie de la tour et deux des « 4 Schnecken ». Il n'y a pas de claire-voie et le sommet des tuyaux de montre est apparent, présentant à chaque fois un dessin pyramidal. Sur la plateforme, à l’emplacement de la seconde tour se trouve la « Maisonnette des Gardiens ». Lors de la migration des fluides par capillarité, les oxydes de fer disséminés dans le grès sont transférés vers la surface d'évaporation où ils s'accumulent, donnant une patine ocre. La flèche ne doit son salut qu’à un ferronnier plein de bon sens, le citoyen Jean-Michel Sultzer, ami d'Euloge Schneider, vicaire général et accusateur public du tribunal révolutionnaire de Strasbourg. Entre 1647 et 1874, pendant plus de deux siècles, elle fut le plus haut édifice du monde avec ses cent quarante deux mètres de hauteur. Celle ci est surmontée d’un petit étage qui la couronne et qui lui est posthume. Entre les gâbles des ouvertures, le Christ est représenté assis, une épée pointant vers sa bouche. Il s’agit de la somptueuse sonnerie de cloches, la plus étoffée de France, considérée par de nombreux experts campanologues comme l’une des plus parfaites en Europe. La cathédrale d’Ulm culmine à 162m d’altitude ! On voit bien les 4 escaliers aux 4 coins.Les statuettes sont marquées par les lettres : A = femme à l’enfant, B = Maître Ulrich, C = Sainte Catherine, D = Sainte Barbe, E et F = Personnages aux phylactères, G = Ours enchaîné, H = Bœuf couché. Débuté en 1848 et terminé en 1888, il mesure un peu plus de 169 mètres de hauteur. Ces quatre tourelles renfermant les escaliers sont appelées les Vier Schnecken (quatre escargots) dans la tradition populaire strasbourgeoise à cause de la forme des escaliers. Celle-ci, de taille non négligeable, a été dessinée par Erwin de Steinbach en seize pétales. Elles sont fixes. 7. Elles représentent Maître Ulrich lui même et sa femme tenant un enfant, sainte Barbe, sainte Catherine, deux personnages tenant des phylactères, un bœuf et un ours enchainé (références aux constellations du Bouvier et de la Grande Ours). Faux ! Ce qui est certain, c'est qu'en 1549, une tempête détruit la flèche de la cathédrale de Lincoln. Ils sont sculptés d'une manière très fouillée et constituent un chef-d'œuvre de l'art flamboyant. Il fait procédé notamment au rehaussement de l'ancienne nef romane en un ensemble gothique et à l'élargissement des voûtes et des ouvertures dans les murs. Un des escaliers s’arrête net dans le vide à mi-chemin et la montée reprend en vis unique. N'étant pas en accord avec ces nouvelles cloches, ces dernières sont déposées et transférées à l'église de Dompeter dans le village d'Avolsheim en Alsace où elles sont aujourd'hui toujours en activité[47]. On peut également citer celle de Rouen : l’édifice est médiévale, mais sa flèche (151m) est également du XIXe siècle. Après quelques modifications au cours du XIXe siècle et à la suite des dommages de guerre subis par la cathédrale en 1870, l'orgue est reconstruit par l'Allemand Heinrich Koulen, en 1897. Il ouvrait jadis sur un petit cimetière, le Leichhöfel, littéralement « la cour à cadavres ». Pour avoir la chance de naître, l'âme demande au passeur de l'embarquer d'un « Hol mich ! En 1015, pose de la première pierre de la cathédrale de Strasbourg par l'évêque Wernher de Häbsbourg. Une cinquantaine de statues la décorent, abordant de nombreux thèmes tels que les évangélistes, un cortège de huit figures d'apôtres, la crucifixion de Jésus-Christ entouré de sa mère Marie et de l'apôtre Jean ou encore sainte Barbe, saint Laurent et les anges portant les instruments de la Passion. La cathédrale de Strasbourg est une des seules grandes cathédrales de France dont la tour est dotée d'une flèche, typique de l'architecture germanique. La rénovation culturelle fit place au style Renaissance. Le grand doyen de la cathédrale exigea à la même époque, la destruction de la frise jugée indécente qui courait à la base de la rampe. Ce scénario va se répéter jusqu'en 1835 et … Et ainsi, contrairement à d'autres flèches ou tours d'églises qui manifestent la puissance de l'Église locale, la flèche de Strasbourg a toujours manifesté la puissance de la république de Strasbourg. Le buffet, en chêne, présente trois plates-faces en arc en plein-cintre, afin de s'accorder avec le style roman de la crypte. Le petit chien triste est également l'emblème de Saint Alexis car il était le seul à avoir reconnu son maître[34]. La gestion du monument lui a été retirée le 21 avril 1263. Ce « prodige du gigantesque et du délicat » admiré de Victor Hugo[6] et célébré par Goethe[7], qui a connu là ses premières amours, est visible de très loin dans la plaine d'Alsace, jusque depuis les Vosges ou la Forêt-Noire. De l'est vers l'ouest (du chœur vers la façade) on trouve[37] : La voûte en arêtes curvilignes (1542-1547) est due à Bernard Nonnenmacher. En fait le dédoublement symbolique des figures contraires n’est qu’apparent. », c'est-à-dire « Emmène-moi ! Antoine Téterel animé par un excès de zèle révolutionnaire, fait par ailleurs démolir de nombreuses statues de la façade. En 1848 l'on supprime les petites boutiques sur le côté nord, en ne laissant subsister et après de vives polémiques, que les arcades qui leur servaient de façade mais on ne vida point le côté sud, où les tailleurs de pierre continuèrent de s'abriter. Œuvres des menuisiers Claude Bourdy et Claude Bergerat, ainsi que du sculpteur Peter Petri, elles sont classées monument historique depuis le 13 février 2004, à titre d'objet. Afin de trouver de l'argent pour terminer la nef, le diocèse recourt aux indulgences en 1253. Le parvis est très étroit par rapport aux habituels parvis des grandes cathédrales de France. Le pilier des Anges, construit vers 1230, est le pilier central de la salle et porte douze sculptures de toute beauté : la première rangée représente les quatre évangélistes, surmontés d'anges jouant de la trompe. En 1870, l'écrivain anglais Edward Legge s'est fait l'écho d'une prétendue légende locale et en a fait un poème néogothique évoquant la procession des fantômes de moines et de nones, de croisés et de francs-maçons avec leurs accessoires renouvelant perpétuellement sous la conduite de Sabine de Steinbach l'inauguration de la cathédrale quand minuit sonne les nuits de la Saint-Jean sans lune[56]. Un retour en arrière, à l’époque des bâtisseurs de la cathédrale. Patine et ravinement du grès de la cathédrale. Des statuettes du XVIIIe siècle remplacent certaines qui ont été subtilisées. Son nom n'a pas été conservé mais il a participé à de grands chantiers du Royaume de France, tels que Chartres et Reims, où a été élaboré le nouveau style francigenum opus. À remarquer : « l'homme le plus fort de la cathédrale ». Celle-ci s’est effondrée à son tour en 1625, laissant la palme à la cathédrale de Strasbourg jusqu’en 1874. Liste des cathédrales catholiques romaines de France, Liste des cathédrales de France protégées aux monuments historiques, Liste des monuments historiques de Strasbourg, Liste des monuments historiques du Bas-Rhin, http://www.amis-cathedrale-strasbourg.eu/, Exploration tridimensionnelle du tympan du portail principal, Catégorie:Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, Notre-Dame-de-l'Annonciation de Bourg-en-Bresse, Notre-Dame-de-l'Annonciation du Puy-en-Velay, Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Maurienne, Saint-Pierre-Saint-Paul-et-Saint-André de Saint-Claude, Notre-Dame-de-l'Annonciation-et-Saint-Sigisbert de Nancy, Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception de Boulogne-sur-Mer, Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Soissons, Saint-Louis-et-Saint-Nicolas de Choisy-le-Roi, Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice de Nanterre, Notre-Dame de Saint-Bertrand-de-Comminges, Sainte-Marie-de-l'Assomption de Vaison-la-Romaine, Portail des monuments historiques français, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Cathédrale_Notre-Dame_de_Strasbourg&oldid=180316904, Bâtiment restauré par Eugène Viollet-le-Duc, Édifice représenté sur une pièce de monnaie, Monument historique ayant subi un incendie, Article contenant un appel à traduction en allemand, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Article avec une section vide ou incomplète, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives à l'architecture, Page pointant vers des bases relatives à la religion, Page pointant vers des bases relatives à la musique, Portail:Religions et croyances/Articles liés, Portail:Architecture chrétienne/Articles liés, Portail:Architecture et urbanisme/Articles liés, Portail:Monuments historiques/Articles liés, Portail:Protection du patrimoine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Cloche dite « du Saint-Esprit », ou « des Morts » ; Totenglocke (le Grand Bourdon), Beffroi central (au-dessus de la verrière ouest), Jean Chrétien Quingelberger, Ammeister Tobias Städel, Cloche de la Retraite ou Feierabendglocke, Cloche de dix heures dite « Zehnerglock » (Cloche du couvre-feu), Cloche des saints Jean-Baptiste et Jean l'Évangéliste (le Petit Bourdon), Cloche des apôtres Pierre, Paul et Thomas et évangéliste Marc, André Voegelé, Strasbourg et Frère Michael, Maria Laach, Cloche des Martyrs Laurent, Étienne, Modeste Andlauer et André Bauer, Cloche du Pape Léon IX, des saints évêques Amand, Arbogast, Martin et Boniface, Cloche des saints moines Benoît, Colomban, Pirmin et Bernard, Cloche des saintes Odiles, Attale, Élisabeth de Hongrie et Marie Madeleine, Cloche des saints Materne, Fridolin, Morand et Déodat, Cloche des saintes Eugénie, Aurélie, Brigide et Walburge, Cloche des saints Florent, Ludan, Amarin et Landolin, Cloche des saintes Adélaïde, Richarde, Ermengarde et Cunégonde. Toutefois, les recherches récentes démontrent le peu de fiabilité de certaines sources, qui, avec la disparition des flèches qu'elles décrivent, demeurent invérifiables. Entre eux se trouve le caveau — moderne — des évêques de Strasbourg. On peut aussi comparer la hauteur de la cathédrale à celle de la pyramide de Khéops qui, à son achèvement, culminait à plus de 146 m de hauteur (137 m aujourd'hui) : le sommet de la flèche est inférieur de 5 m au sommet actuel de la pyramide et le sommet de la pointe supérieur de 5 m. Si l'on ne compte pas les quelques marches extérieures séparant le parvis du premier escalier (celui de 330 marches, le seul ouvert au grand public actuellement), on peut dire que les 500 marches du sol au sommet du clocher mesurent 20 cm (les 330 comme les 170 marches). Le projet de la seconde tour à flèche revint plusieurs fois.
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