A scenario inchangé, la proportion de la consommation énergétique du numérique sur la consommation énergétique mondiale passerait ainsi de 2,7 % en 2017 à 3,3 % en 2020 et pourrait atteindre 4 % en 2025 voire 6 % si les progrès en matière d'efficacité énergétique ralentissaient. Évolution de la consommation énergétique mondiale du numérique entre 2010 et 2036, rapportée à la consommation énergétique mondiale totale, Source : Scénarios et calculs The Shift Project 2018, à partir de Andrae & Edler 2015. Cela crée une demande supplémentaire en énergie pour les faire fonctionner. Les iPhone soulignent l'ambiguïté de l'indice de réparabilité, Netflix, Amazon Prime Video, OCS, Apple TV+, Disney+ : à ne pas rater en juillet, Tout savoir sur le nouvel indice de réparabilité, Connectez-vous pour poster un commentaire. Selon elles, la consommation énergétique mondiale liée au numérique est passée de 2 000 à 3 000 térawattheures (TWh) par an, entre 2013 et 2017, pour s’établir à 14 % de la consommation électrique et environ 2,7 % de la consommation globale d’énergie finale au niveau mondial. C’est une énergie « cachée », car le consommateur n’en a pas connaissance. L’intensité énergétique de l’industrie numérique augmente de 4 % par an: une hausse à contre-courant de l’évolution de l’intensité é… C’est bien tout le problème du numérique qui représente aujourd’hui une part exponentielle de la consommation énergétique mondiale. L’évolution des émissions de gaz à effet de serre (GES) suit cette tendance : 2,5 % du total des émissions mondiales en 2013, 3,7 % en 2017. L’énergie grise constitue l’essentiel du bilan complet énergétique des équipements utilisateurs. 56 TWh en 2015 En 2015, en France, le numérique a consommé environ 56 TWh d’électricité sur un total de 476 TWh, soit environ 12 % de la consommation électrique du pays. Accueil; Articles. Par Sarah Sermondadaz le 09.03.2018 à 11h12 Lecture 4 min. La production mondiale d'énergie commercialisée était en 2018, selon BP, de 13 865 Mtep, en progression de 18,5 % depuis 2008. Des efforts sont donc nécessaires auprès des fabricants pour les rendre plus durables, réparables et recyclables, mais aussi auprès des consommateurs pour allonger la durée d’usage. Si Internet était un pays, il serait le 3ème plus gros consommateur d’électricité au monde avec 1500 TWH par an, derrière la Chine et les Etats-Unis. >Facebook Fabrice Flipoest professeur en philosophie sociale et politique, épistémologie et histoire des sciences et techniques, Institut Mines-Télécom Business School. Aujourd’hui, seuls 40 % de la population ont accès à Internet (en 2035 près de 90 % de la population mondiale pourra en profiter). >Twitter Pour éviter que ce progrès soit contre-productif, il est donc nécessaire de le combiner à des politiques publiques efficaces, qui prennent en compte les enjeux liés à l’éco-conception des appareils connectés. Le développement rapide du numérique génère une augmentation forte de son empreinte énergétique directe. Selon le livre blanc numérique et environnement, « la fabrication d’un téléphone portable requiert 60 métaux différents, dont une vingtaine seulement sont actuellement recyclables, et seulement 16 % des téléphones sont collectés pour être dépollués ». Distribution de la consommation énergétique du Numérique par poste en 2017, Source : Lean ICT Materials Forecast Model. La mission est donc estée pudente su les pespectives de coissance de l’impact énegétiue des La consommation énergétique du numérique a donc tout pour évoluer de manière exponentielle. Dans ce cycle de vie, c’est la fabrication d’un appareil qui demande le plus d’énergie, bien plus que celle nécessaire ensuite à le faire fonctionner. Dans ce guide pratique mis en ligne le 15 juin, lAdeme rappelle les différents postes de consommation de la « galaxie numérique » ainsi que ses effets sur lenvironnement. Partager >WhatsApp «La croissance énergétique du numérique est particulièrement forte comparée à la croissance de la consommation énergétique mondiale tous secteurs confondus : en 2017, le numérique représente environ 2,7 % de la consommation globale d’énergie finale au niveau mondial et devrait en représenter en 2025 entre 4,7 % et 6 %, soit un quasiment doublement par rapport à 2017». Cela intègre notamment la production, l’extraction des matériaux, le transport et le recyclage. Avec le déploiement de la 4G, qui consomme 23 fois plus d’énergie qu’une connexion ADSL, la consommation du réseau devrait selon NégaWatt augmenter de 10 % par an sur les 15 prochaines années. Cette statistique ne prend pas en compte les énergies auto-consommées (bois, pompes à chaleur, solaire thermique, etc. Ainsi de récentes études, réalisées entre autres par The Shift Project et l’ADEME, indiquent que le numérique représente 3,7% des émissions de CO2 mondiales, pourcentage en augmentation constante depuis 2007. Pour faire le point sur cet impact, dans tous ses aspects (et pas uniquement la consommation électrique des data-centers), France Stratégie a publié, ce 30 octobre 2020, une étude sur les usages du numérique, au niveau mondial, et leur impact sur l’énergie. C’est ce qu’on appelle le poids carbone. Comme mentionné, son impact provident en partie de la consommation d’énergie lors de son utilisation mais de façon beaucoup plus importante de l’énergie nécessaire à sa fabrication. Numérique et écologie : les data centers, des gouffres énergétiques ? GreenIT estimait qu’en 2015 le numérique consommait environ 56 TWh, ce qui représente environ 12 % de la consommation électrique du pays et 3 % de la consommation d’énergie finale. les appareils à disposition des utilisateurs : ordinateurs, tablettes, smartphones, écrans, objets connectés, box internet, décodeurs TV, etc. Ordinateurs, tablettes, capteurs et autres objets connectés, smartphones, réseaux sociaux, 3G, 4G, fibre, monnaies cryptographiques, blockchain, intelligence artificielle, démarches dématérialisées et autres portails web… Les services que propose à tous cette « révolution numérique », sont en très forte augmentation et demandent de l’énergie pour fonctionner. Numérique : le grand gâchis énergétique. Des scientifiques soulignent le fonctionnement peu optimisé et très énergivore de ce secteur depuis déjà longtemps. Comme on peut s'y attendre, cela n’est pas suffisant... Même le progrès technologique permet d'optimiser les appareils, infrastructures et logiciels existants, il a souvent pour objectif premier l’augmentation des débits Internet. Parmi les principales mesures suggérées, on y retrouve la limitation du renouvellement des terminaux numériques et l’obligation d’éco-conception des principaux sites Internet français. Ainsi, selon le Shift Project, en seulement cinq ans, entre 2013 et 2017, la consommation globale du numérique a augmenté de 50 %, passant de 2 000 à 3 000 TWh par an. La quantification de l’impact environnemental des actions numériques a une portée illustrative en proposant des ordres de grandeur pertinents qui permettent de donner une quantification physique à des actions « virtuelles ». The Shift Project estime que l’empreinte numérique, en progression annuelle de 9 %, n’est pas soutenable au regard des besoins en énergie et à l’approvisionnement en matériaux rares. Le smartphone constitue l’un des marqueurs emblématiques du développement du numérique. Ils constituent cependant un ordre de grandeur pertinent. Pour ce faire, une mise à jour du cadre législatif français sur le numérique s’impose : le 14 octobre dernier, Patrick Chaize, Guillaume Chevrollier et Jean‑Michel Houllegatte ont déposé une proposition de loi au Sénat, qui vise à "réduire l’impact environnemental du numérique en France". Face à une facture énergétique toujours plus élevée, la solution généralement prescrite est le "progrès technologique" : en améliorant et en optimisant les technologies existantes, on les rend plus efficaces, et donc moins consommatrices d'énergie. La part du numérique dans la consommation finale d’énergie (elle-même en croissance de 1,5 % par an) augmenterait ainsi de presque 70 % entre 2013 et 2020. Or, cette augmentation entraîne inévitablement une explosion du trafic Internet, qui engendre à son tour une hausse de la consommation énergétique. NUMÉRIQUE DANS LE MONDE EN QUELQUES CHIFFRES y 34 milliards d’équipements connectés en 2019.1 y La consommation énergétique du numérique progresse de 9 % par an.2 y Plus de 3 %, c’est l’estimation des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) du numérique - c’est supérieur au transport aérien qui est à 2 %.3 À titre d’exemple, cela représentait 2,7 % de la consommation mondiale d’énergie en 2017, c'est-à-dire les consommations d’électricité annuelles combinées de l’Inde, de la Russie et du Japon. Une consommation énergétique du numérique toujours à la hausse Le numérique engloutit près de 10 % de la consommation mondiale d’électricité et cette consommation augmente chaque année. En dépit des quelques statistiques que nous venons d’évoquer, force est de constater que le manque de connaissances sur le réel coût énergétique du numérique rend difficile son évaluation. En France, la consommation énergétique est de 476 TWh et l’électricité représente environ 25 % de l’énergie finale. L’extraction des minerais rares et leur transformation en composants électroniques peuvent représenter une part bien supérieure à l’énergie consommée au cours de la durée de vie des appareils. Une consommation élevée, en partie expliquée par une augmentation générale de l’utilisation d’Internet, ainsi que par l'explosion des connexions sur mobile. Elle délivre également des conseils pratiques pour diminuer limpact de sa consommation lié aux usages numériques (un autre ouvrage publié par lAdeme détaille « les éco-gestes informatiques au quotidien »(1)). ), qui selon l'Age… >Partager par mail. Une feuille de route classique assez éloignée de la réalité scientifique. C’est le résultat d’un investissement important des constructeurs depuis près de dix ans … Présentés comme des ogres énergétiques par la presse, les datacenters ne représentent que 18 % de la consommation d’énergie du numérique. GÉNÉRÉES PAR LE NUMÉRIQUE : 53 %DUES AUX DATA CENTERS ET 47 % DUES AUX ÉQUIPEMENTS AUX INFRASTRUCTURES RÉSEAU DES CONSOMMATEURS des 16-24 ans sont adeptes du streaming audio (Panorama IFPI de la consommation de musique dans le monde, 2019) 83 % c'est la consommation d’une box soit autant qu'un grand réfrigérateur 150 à 300 kWh/an Le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, a insisté à plusieurs reprises sur le gain énergétique que représenterait la 5G. Ce n'est donc pas précisé, mais le coronavirus a certainement eu de l'influence sur le coût énergétique global du numérique : la consommation de bande passante au premier trimestre 2020 a augmenté de 47 % par rapport à la même période sur 2019 (source : OpenVault), et il y a de fortes chances que cette augmentation se soit répercutée sur la consommation énergétique du secteur. D’autre part, la croissance exponentielle de ce secteur : La consommation énergétique du numérique augmente de 9% par an . Au total, le numérique consomme 10 à 15 % de l’électricité mondiale, soit l’équivalent de 100 réac… L’empreinte énergétique directe du numérique augmente de 9 % par an. Le premier aspect de cette transformation concerne l’amélioration de la performance économique et opérationnelle des infrastructures des réseaux de transport et de distribution d’énergie. Produit par The Shift Project à partir des données publiées par Andrae & Edler 2015. Ordinateurs, tablettes, capteurs et autres objets connectés, smartphones, réseaux sociaux, 3G, 4G, fibre, monnaies cryptographiques, blockchain, intelligence artificielle, démarches dématérialisées et autres portails web… Les services que propose à tous cette « révolution numérique », sont en très forte augmentation. Selon le rapport du Shift Project « cette part pourrait doubler d’ici 2025 pour atteindre 8% du total - soit la part actuelle des émissions des voitures. 30 % de la consommation électrique est imputable aux terminaux type ordinateur ou smartphone, 30 % aux data centers qui hébergent nos données (photo) et 40 % aux réseaux, les « autoroutes de l‘information ». Cet impact carbone est généré principalement par la production des équipements électroniques et dans une moindre mesure par leur consommation énergétique. La consommation d’énergie directe occasionnée par un euro investi dans le numérique a augmenté de 37 % depuis 2010. Un rapport récent, qui porte sur la France, laisse penser que l’essor des data cent… L’énergie grise représente la quantité d’énergie consommée lors du cycle de vie d’un appareil, à l’exception de son usage. Si les progrès ont été considérables en matière d’efficacité énergétique, l’impact du numérique va peser de plus en plus lourd sur la consommation d’énergie et nos rejets de gaz qui réchauffent le climat. Réduire la consommation énergétique du numérique 7 énergétique conduit The Shift Project à prédire une explosion de la consommation électrique mais une légèe vaiation d’un taux peut change complètement la pévision. Selon un rapport publié par France Stratégie en octobre 2020, le numérique occupe une place de plus en plus importante en matière de consommation énergétique. Selon la 14e enquête annuelle mondiale PwC Power & Utilities, 73% des entreprises du secteur énergétique anticipent une transformation majeure ou radicale de leur business model d’ici 2030. L’Internet des objets (IoT) est un bon exemple : beaucoup d’objets connectés sont déjà disponibles, mais les marchés potentiels (sécurité, santé, mobilité, industrie…) sont si nombreux qu’il est compliqué de saisir l’ampleur du phénomène. Le Conseil général de l'économie a analysé en 2019 l’impact énergétique du numérique en France. À titre de comparaison, sur cette même période, la consommation électrique mondiale a crû d’un peu moins de 10 % … Au programme : label, étude d'impact et réduction de la consommation énergétique des data centers. Explore les mondes imaginaires à la recherche de technologies qui n'existent pas encore. NOTA : Ces chiffres, provenant principalement des travaux du think tank The Shift Project et de la communauté GreenIT, constituent des estimations, ce qui explique que d’autres chiffres peuvent circuler. Ces dernières années, la quantité d'énergie utilisée par le secteur du numérique a fortement augmenté, tant du côté de la production des appareils connectés que de leur utilisation. Attention, la hausse décrite n’a pas de lien avec la pandémie, car le rapport a été écrit avant. Note : résultats en %. Consommation d’énergie des actions numériques, Source : Lean ICT Materials REN”, onglet “REN Run Phase”. Lorsque l’on souscrit un contrat d’énergie, chez EDF ou un fournisseur autre, on peut logiquement penser que c’est notre consommation courante qui utilise le plus d’énergie, mais à tort ! ), 3,5 TWh pour le cœur du réseau (composants techniques pour relier les datacenters aux usagers, 3G, 4G, etc.). Elle est en progression rapide, de 9 % par an. ; les infrastructures du réseau qui permettent le transport des données nécessaires aux services numériques : antennes relais (3G, 4G), câbles sous-marins, fibres optiques, routeurs, répartiteurs, firewall, etc. Champ : Ensemble de la population de 12 ans et plus, Source : CREDOC, Enquête sur les « Conditions de vie et les Aspirations ». Le visionnage d’une vidéo en ligne de dix minutes induit par exemple une consommation électrique équivalente à la consommation propre d’un smartphone sur dix jours. France Stratégie fait le point dans son dernier rapport. Comme l’expliquent les auteurs de l’étude, dans la majorité des cas, les études existantes sont "insuffisantes, car souvent anciennes, trop fragmentées et difficilement comparables, pour pleinement éclairer les pouvoirs publics sur les tendances et les moteurs de cette consommation". L’étude de 2019 sur l’impact énergétique du numérique en France repose sur des études mondiales, sur des analyses (EDF, ADEME) et sur des statistiques de ventes d’équipements en France. Engagements, réglementations, stratégies et plans d’actions, Biodiversité - Bases de données de référence, Évaluation 2000-2010 des sites humides en France, Évaluation nationale des sites humides emblématiques (2010-2020), Comprendre les enjeux de la pollution de l’eau, Qualité des eaux souterraines et superficielles - Bases de données de référence, Comprendre les enjeux de la pollution de l’air, Qualité de l’air - Bases de données de référence, Exposition aux effets sanitaires du changement climatique, Pressions exercées par les modes de production et de consommation, Utilisation des ressources naturelles en France, Usages de matières potentiellement polluantes, Pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, Comprendre l’emploi dans l’économie verte, Les dépenses en faveur de l’environnement, Éducation à l’environnement et au développement durable, La concentration spatiale et saisonnière du tourisme. En effet, ces appareils sont souvent produits en masse, et doivent être connectés à Internet en permanence pour fonctionner, ce qui nécessite une grande quantité d’énergie. D’un côté vous mettez en ligne un article démontrant une consommation énergétique du numérique de plus en plus élevée…. L’utilisation des technologies numériques représente à elle seule plus de 10 % de la consommation mondiale d’électricité. Les équipements des utilisateurs (ordinateurs, tablettes, smartphones, box internet) représentent les trois-quarts de la consommation d’énergie du numérique (45 TWh). 43 TWh pour les équipements utilisateurs à usage personnel ou professionnel (ordinateurs, ta-blettes, smartphones, box d’accès à internet, etc. Journaliste stagiaire d'août à décembre 2020. >Linkedin En se fondant sur des statistiques du think tank The Shift Project, les auteurs de l’étude expliquent que la consommation globale du numérique a augmenté de 50 % entre 2013 et 2017, passant … Toute la chaîne de fabrication de ces équipements carbure aux énergies fo… Une affirmation exagérée. Le numérique totaliserait 3,4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2017 et 7,6% en 2025. ), donc vous encouragez sciemment les constructeurs à vendre ce type de produit energivore. Sur les 56 TWh : NégaWatt estime que la consommation électrique du numérique devrait augmenter de 15 TWh d’ici à 2030, soit +25 % par rapport à 2015 et porterait ainsi la part du numérique à environ 15 % de la consommation électrique du pays. Présentés comme des ogres énergétiques par la presse. "La consommation énergétique du numérique augmente actuellement de 9 % par an, malgré d'importants progrès réalisés en termes d'efficacité, souffle Hugues Ferrebœuf, du … Quelle empreinte écologique pour l'informatique ? Ce chiffre peut déjà paraître significatif, mais il est très probable qu'il augmente encore : en effet, il est estimé que la consommation énergétique du numérique pourrait croître de 10 % par an, pour représenter entre 5700 et 7300 TWh par an à l’horizon de 2025. ; les serveurs et appareils de stockage de données qui fournissent les différents services numé-riques : grandes entreprises du numérique, administrations, entreprises, PME, start-up ; ces ser-veurs étant globalement regroupés dans d’importants centres d’hébergement (les datacenters). Dit autrement, l’impact énergétique du visionnage de la vidéo est environ 1 500 fois plus grand que la simple consommation électrique du smartphone lui-même. Les scientifiques estiment que l’on produira 50 fois plus de données en 2020 qu’aujourd’h… Les conclusions montrent une stagnation lié à un contexte de plein équipement des ménages français, en opposition avec la croissance mondiale de la consommation du numérique. Toutes les étapes du cycle de vie d’un objet, depuis l’extraction des matières premières qui le composent jusqu’à son élimination en fin de vie, génèrent des émissions de CO₂. Le secteur aérien, réputé secteur très pollueur, représente 2% de ces émissions. Back; Informatique; Codage à l'école ; Internet - Web 2.0 - Cloud ... les études ou dans le monde du travail. En bref, négaWatt estime que le développement du numérique ses 15 prochaines années aura un impact modéré sur la consommation électrique du pays. La courbe en pointillées porte sur les 18 ans et plus ; à partir de 2003, la courbe porte sur les 12 ans et plus. Produit par The Shift Project. Taux d’équipement en téléphone mobile et smartphone et accès au réseau 4G. Elle se répartissait en 32,3 % de pétrole, 28,3 % de charbon, 24,0 % de gaz naturel, 4,4 % de nucléaire et 11,5 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 6,8 %, éolien 2,1 %, biomasse et géothermie 1,0 %, solaire 0,95 %, agrocarburants 0,6 %). Cette empreinte inclut l’énergie de fabrication et d’utilisation des équipements (serveurs, réseaux, terminaux). Pour un smartphone, cela représente cinq fois la consommation de l’appareil, dont la durée de vie est estimée en moyenne à 18 mois. Cette consommation d’énergie par le numérique n’est pas donc pas soutenable, et si rien ne change, elle pourrait même compter pour 4,5 % de la consommation mondiale d’énergie en 2025. Energie numérique : la fabrique à CO2.0 : c’est le coûteux problème que La Méthode scientifique va décortiquer dans l’heure qui vient. Consommation d’énergie et numérique. La consommation énergétique du numérique est celle liée à la consommation électrique de ces différents équipements. Si le rapport de France Stratégie déplore un "manque flagrant d’études" sur ce secteur, il est en revanche déjà possible de dire que la consommation énergétique des équipements IoT devrait être l’une des plus importantes à l’horizon de 2030. Deux technologies émergentes, comme les cryptomonnaies ou les objets connectés, risquent d'accroître encore cette consommation d’énergie. En se fondant sur des statistiques du think tank The Shift Project, les auteurs de l’étude expliquent que la consommation globale du numérique a augmenté de 50 % entre 2013 et 2017, passant de 2000 à 3000 TWh par an. Selon The Shift Project, 90 % des Gaz à effet de serre (GES) associés à un smartphone proviennent de la phase de fabrication. Sa première … Côté usage, malgré des prévisions mondiales à la hausse, la mission constate qu’en France l’impact des TIC (de 7 à 8% de la consommation électrique nationale) est en légère baisse par rapport à une étude précédente … Et dans le pire des scénarios (si les quelques progrès constatés par les auteurs du rapport ne se confirmaient pas), elle atteindrait le chiffre de 6% à cette même date. L’étude montre qu’à ce rythme, le numérique aurait besoin, en 2040, de la totalité de l’énergie mondiale produite en 2010. De l’autre vous mettez 4 étoiles sur 5 pour la consommation d’une RTX 3080 (370 WATTS !! À cette consommation liée aux usages, il faut ajouter, dans une analyse en cycle de vie (ACV), la consom-mation d’énergie nécessaire à la fabrication des équipements et à leur traitement en fin de vie. De plus, 40 milliards d’objets connectés sont prévus dans le monde d’ici 2020. De plus, certaines technologies en plein essor manquent encore d’applications, ce qui limite encore plus le nombre d’études. De plus, si la consommation énergétique peut être optimisée lors de l’utilisation d’appareils, il est plus difficile de réduire la quantité d’électricité utilisée lors de leur production, étape qui représente pourtant près de 45 % de la consommation totale du secteur.